ACP ONG
  • Home
  • About
  • Projets réalisés
  • Projets en cours
  • Contact
  • Actualités

Voyage au Niger du 12 au 20 novembre 2018

26/11/2018

0 Commentaires

 

Pour la deuxième fois cette année, je me suis rendue au Niger pour vérifier l’avancée des chantiers entrepris, notamment dans le village de Bangouziba. Au lendemain de l’arrivée à Niamey, nous avons fixé le programme de la semaine avec M. Hama, notre responsable sur place.
Le mercredi a été consacré à l’achat, avec les fonds récoltés au Luxembourg, de matériel pour le jardin maraîcher de Bangouziba, soit au total 90 arrosoirs, 20 dabas (sorte de houe), 20 pelles, 20 râteaux et 20 haches. L’acheminement s’est effectué le lendemain par la route. Arrivés à Bangouziba, nous avons tenu une réunion avec les femmes et le comité de gestion du jardin (sous les auspices, évidemment, du chef du village), qui a été l’occasion de remettre le matériel et d’installer la plaque avec les noms des donateurs ayant contribué à la réalisation du jardin maraîcher, de la clôture et du forage, dont le Lions Club Fort Vauban Luxembourg et notre regrettée amie Heidi Rossow. Ensuite, nous avons visité l’école du village, où nous avons pu procéder à la remise de ballons de football et de lunettes solaires généreusement offerts par le magasin de literie haut de gamme Hästens Luxembourg. La journée s’est poursuivie avec un tour de toutes les autres installations réalisées à ce jour avec l’appui de l’ONG : case de santé, puits et moulin. Avant de repartir à Niamey, nous avons évoqué avec les habitants de Bangouziba le projet d’une banque céréalière.
Nous avons profité d’une journée libre à Niamey pour aller visiter une école privée dans le quartier de Losso Goungo, à la sortie de la ville. Fondée par deux instituteurs, l’école CSP Zénith offre un parcours scolaire complet de la maternelle au lycée en passant par le collège. Elle compte 19 classes, dont 7 sont abritées dans des locaux en dur et 12 en préfabriqué, ainsi qu’une cantine avec cuisine. Il s’avère que les salles en préfabriqué se dégradent fortement lors de la saison des pluies, de sorte à entraver la bonne tenue des cours. De nombreux élèves sont issus de milieux très pauvres, ce qui les empêche d’accéder à la cantine, dont le coût mensuel est de 5 000 francs CFA, soit €7,62. La maternelle manque par ailleurs de matériel (tables, chaises, balançoires, toboggan, jouets éducatifs…). Enfin, la cantine et la cuisine sont réunies sous un hangar ouvert, ce qui est loin d’être une situation idéale.
Le samedi a été réservé à la réunion de suivi de la Maison de l’Espoir de Tibiri/Gobir avec ses responsables. Le succès de la Maison de l’Espoir ne se dément pas et se mesure à l’aune de sa liste d’attente. Or, par manque de place, l’école ne peut pour l’instant accueillir plus d’élèves. Fort de ce constat, son directeur a donc décidé d’acquérir sur ses fonds propres un terrain, sur lequel il est en train de faire construire 3 salles de classe. Pour satisfaire toutes les demandes, il en faudrait 3 de plus, pour lesquelles il sollicite le soutien de l’ONG.
Grâce au Magasin Hästens de Luxembourg, nous avons remis au directeur des ballons de foot ainsi que des lunettes de soleil pour les enfants de la Maison de l’Espoir. Nous avons par ailleurs remis à l’infirmier M. Gambo une grande quantité de lunettes de vue ainsi que des blouses médicales du Centre ophtalmologique « Place de Paris » à Luxembourg.
La soirée a pris fin avec notre désormais traditionnel méchoui. Enfin, la veille de mon départ à Luxembourg, j’ai rencontré le puisatier et le maçon pressentis pour construire la banque céréalière à Bangouziba.
Le principal enseignement de cette semaine passée sur place est que la question de la sécurité, qui est revenue dans toutes nos discussions, devient de plus en plus pressante. De l’aveu même des locaux, la situation sécuritaire dans la région traversée par la route qui mène de la capitale à Bangouziba ne cesse de se dégrader ; prudence et méfiance sont de rigueur pour quiconque s’y aventure. Pour preuve, un poste de police venait d’être attaqué, faisant deux morts et de nombreux blessés. Pour l’action de l’ONG, cette insécurité pose des problèmes très concrets, surtout en ce qui concerne le suivi des projets. Pour ne pas baisser les bras et continuer d’opérer, nous n'excluons pas de concentrer notre action sur Niamey, réputée relativement sûre. La visite de l’école CSP Zénith s’inscrit dans le cadre de ces réflexions.


Photos ci-bas, par rangée de haut en bas : Acheminement de matériel pour le jardin maraîcher à Bangouziba et inauguration de la plaque des donateurs ; Forage du jardin maraîcher à Bangouziba et réunion avec les villageois ; Remise des ballons et lunettes solaires offerts par Hästens Luxembourg aux enfants de l'école de Bangouziba et aux enfants de la Maison de l'Espoir à Tiberi/Gobir ; Visite de l'école privée CSP Zénith à Niamey, avec ses équipements qui nécessitent un investissement
0 Commentaires

Jardin maraîcher à Bangouziba

13/6/2018

0 Commentaires

 
Photo
Photo
Photo
Photo
Photos, de gauche à droite dans le sens de la montre: Installation de la clôture, forage du puits, démonstration de la pompe à pied par Hama Abdoulaye, représentant de l’ONG

Voici les dernières nouvelles en images de l'aménagement du jardin maraîcher à Bangouziba. Après l'installation d'une clôture autour d'une surface exploitable d'1 ha, un puits a été foré à une profondeur de 30 m. L'eau est puisée grâce à une pompe à motricité humaine. La prochaine étape (après la fin du Ramadan): mise en place d'une système d'irrigation goutte à goutte.
Ce projet est financé par le Lyons Club Fort Vauban et un donateur privé.

0 Commentaires

Upcycling à la mode de Tibiri

9/5/2018

0 Commentaires

 
Finis les dérapages à table! Pour ceux qui aiment s'écarter des chemins balisés, la coopérative "Anfanin Gouragou" de Tibiri a imaginé cette étonannte série de mobilier de salon réalisée à partir de pneus récupérés. Une initiative qui suscite évidemment notre pleine... adhésion! Reste à souhaiter que les ventes démarrent sur les chapeaux de roues.
0 Commentaires

Voyage au Niger du 26 février au 6 mars 2018

16/3/2018

0 Commentaires

 
Pour assurer le suivi de nos projets au Niger, et plus particulièrement dans la communauté rurale de Bangouziba, je me suis rendue au Niger en février/mars de cette année. À vrai dire, je n’étais pas trop triste d’échanger le froid glacial du Luxemburg contre le soleil du Niger, où la température avoisine actuellement les… 40 degrés – même s’il faut avouer que le nombre inhabituel de moustiques peut quelque peu gâcher le plaisir.
Arrivée à Niamey lundi 26 février, j’ai tenu une réunion de travail avec notre représentant sur place, Hama Abdoulaye, pour fixer le programme de la semaine. Il a notamment été décidé que nous partirions à Bangouziba jeudi à bord d’un 4x4 de location.
La journée de mercredi a été mise à profit pour une réunion avec l’entreprise ayant réalisé la clôture du site maraîcher de Bangouziba et qui est également pressentie pour effectuer le forage sur site.
 Jeudi, nous sommes donc partis à 7 heures à Bangouziba. Peu après notre arrivée, vers 11 heures, nous avons procédé à l’inspection des équipements mis en place ces derniers mois grâce à l’appui de l’ONG : le puits, le moulin à grains, la case de santé et enfin la clôture du site maraîcher.
Lors de notre réunion avec les habitants de Bangouziba, nous avons pu constater la présence de nombreuses femmes, qui tenaient à remercier l’ONG et témoigner des améliorations que ces équipements apportent dans leur vie quotidienne, notamment la clôture du site maraîcher, qui protégera les futurs cultures de contre-saison de la dévastation par les caprins. Mais pour que le jardin soit productif, nous devons impérieusement entamer la prochaine étape, c’est-à-dire réaliser un forage dont l’eau doit permettre d’irriguer les champs.
Samedi, nous avons organisé une réunion à Niamey avec les responsables des projets de Tibiri, soit Monsieur Gambo, l’infirmier du Centre médical « Tournesol » et gestionnaire du complexe « Maison de l’Espoir », Monsieur Seïdou Mouley, directeur et enseignant à la « Maison de l’Espoir », Monsieur Mahamane Sallissou dit « Sarki », ancien élève et désormais responsable et formateur de la Coopérative « Anfani Gouragou », et enfin Madame Rabi, cuisinière de la cantine scolaire. Nous avons ainsi appris que pour l’année scolaire 2017/2018, l’école accueillait un total de 313 enfants et disposait de 7 enseignants. La coopérative quant à elle compte 62 élèves pour 6 formateurs. Après une discussion très positive, nous avons échangé pleins de bons souvenirs autour d’un méchoui.
De retour au Luxembourg, il s’agit désormais de récolter les fonds nécessaires au forage pour que le projet de site maraîcher à Bangouziba puisse être concrétisé.


Photos ci-bas, de gauche à droite dans le sens de la montre: Sarki, formateur de la Coopérative « Anfani Gouragou », lors d’une remise de diplômes aux élèves de la classe Couture; l’équipe des formateurs de la Coopérative « Anfani Gouragou », tous anciens élèves de la  « Maison de l’Espoir »; Réunion autour d'un méchoui: (de g. à dr.) Hama Abdoulaye, représentant de l’ONG, Issoufou Kakalé, ancien élève, Hindou Abdoulaye, notre cuisinière Rabi, Monsieur Gambo, Seïdou Mouley et Sarki.

0 Commentaires

Remise de chèque du Lions Club Fort Vauban

18/7/2017

0 Commentaires

 
Photo
Le 13 juillet 2017, le Lions Club Fort Vauban a remis un chèque de 5 000 euros à ACP ONG. Le Lions Club Fort Vauban est le seul Lions Club féminin du pays. Nous remercions chaleureusement toutes les donatrices, dont la généreuse contribution sera affectée à la réalisation d'un puits.
0 Commentaires

Voyage au Niger du 14 au 20 mai 2017

5/6/2017

0 Commentaires

 
Photo
Photo
À gauche: Discussion avec la population et le chef du village de Bangouziba sur le projet d'aménagement d'un site de maraîcher
À droite: L'agent de santé de la case de santé de Bangouziba, M. Hassan, avec le stock de médicaments

Lors de mon arrivée à Niamey il faisait une chaleur écrasante (42 degrés à l’ombre). Le premier jour a été consacré à une réunion avec Hama Abdoualye, le représentant local d'ACP ONG, afin de fixer le programme de la semaine.
Grâce au don du Rotary Club de Esch-sur-Alzette, nous avons pu réaliser la réfection de la case de santé de Bangouziba et fournir celle-ci en équipements et médicaments. Pour fixer la plaque avec l’emblème du donateur sur un support, nous avons fait appel à un forgeron.
Le lendemain nous avons acheté un stock de médicaments et les équipements nécessaires (bureau, chaises, banc, pèse-personne/bébé, etc.) pour la case de santé de Bangouziba. Après avoir affrété un 4x4, nous avons amené tout le matériel sur place. Départ à 7 heures pour 4 heures de route, avec traversée du fleuve Niger sur un bac. Quelques jours avant mon arrivée, la saison des pluies s'est annoncée, et les maçons en charge de la réfection de la case de santé sont donc partis cultiver leurs champs. Cependant, nous avons pu constater que l’extérieur ainsi que le toit et les plafonds étaient finis. Reste à faire les paillasses et la peinture intérieure. L'ensemble des travaux devrait être terminé dans le courant de la deuxième semaine du mois de juin. (À noter aussi qu'en période de ramadan, le Niger vit au ralenti.)
Après le déchargement des médicaments et du matériel, nous avons inspecté le puits et le moulin, dont l’abri est désormais construit. Lors d'une réunion avec les habitants, le chef du village, le comité de gestion du moulin, le comité de gestion de la case et le comité de gestion du puits, nous avons discuté de l’impact au niveau du village d’un jardin maraîcher de 1 ha et d’une banque céréalière. Il était très important que la population comprenne que notre ONG ne fait pas de l’assistanat et que tout un chacun doit donner un coup de main pour l’implémentation de ces projets.
Au cours de la semaine, nous avons en outre rencontré M. Ibrahim Abdoulaye du regroupement d'entreprises, d'associations et d'ONG Reseda (http://www.reseda-niger.net/) et M. Maman Abdou de la société Tech-Innov SARL, spécialiste de la télé-irrigation (http://www.tele-irrigation.net/) pour le compte rendu de leurs missions respectives, effectuées en compagnie de notre responsable M. Hama Abdoualye, en vue d'une étude de faisabilité et d'un devis concernant l'aménagement du terrain maraîcher de Bangouziba.
Une réunion avec M. Idrissa Maikoul, le puisatier en charge des chantiers de Deyye et de Bangouziba, nous a permis d'évaluer les avantages et désavantages des forages par rapport aux puits traditionnels et d'avoir une meilleure idée des coûts liés à ce type d'intervention.
De retour au Luxembourg après une semaine bien chargée et très productive, j’attends les différents devis pour les projets à Bangouziba tout en entamant la collecte des fonds nécessaires pour qu'ils deviennent réalité.

0 Commentaires

Remise de chèque

12/4/2017

0 Commentaires

 
Photo
Un grand merci à nos amis du Rotary Club Esch pour ce généreux don à notre association! L'argent ainsi récolté servira à la réhabilitation d'une case de santé à Bangouziba, une communauté rurale au nord-ouest de Niamey. Pour plus de détails sur les travaux prévus, merci de vous reporter à la rubrique Projets en cours.

Photo d. g. à d. :
Marc Jacoby, Secrétaire; Fernand Caixinha, Président; Mariette Braquet, ACP; Marcel Schrantz, Chef du protocole; Constant Infalt, Country chair


0 Commentaires

Voyage au Niger

24/3/2017

0 Commentaires

 

Voici en quelques mots et images le compte rendu de ma récente visite au Niger du 28 février au 10 mars 2017, qui avait pour but de vérifier les chantiers en cours et de prospecter de nouveaux projets.
Je me suis d’abord rendue à Deyyé pour vérifier l’avancement du chantier de construction d’un abri pour le moulin financé par ACP. Il s’agissait par ailleurs de vérifier le bon fonctionnement du puits. J’ai profité de l’occasion pour tenir une réunion avec les habitants du village afin de discuter de la construction d’une case de santé. Le projet prévoit de recourir à la technique de construction sans bois (le bois étant une denrée rare et par conséquent chère). Or, cela implique que chaque ménage du village aura pour tâche de fabriquer lui-même un certain nombre de briques à partir de matériaux locaux (banco, paille, bouse de vache). Le village doit par ailleurs s’engager à mettre à disposition des maçons la main d’œuvre et les ressources locales nécessaires (eau, sable, gravier). Lors de cette réunion, les villageois ont exprimé leur souhait de procéder à un aménagement des sites maraîchers (la récolte de l’année en cours a été particulièrement mauvaise et beaucoup de ménages ne mangent qu’un jour sur deux).

Photo
Photo
Photo
Photo

Je me suis ensuite rendue à Bangouziba pour vérifier la bonne gestion et le fonctionnement du puits installé par les soins d’ACP. La construction de l’abri devant abriter le moulin est bien entamée. Nous projetons en outre de rénover/réparer la case de santé existante, qui par manque de moyens a été laissée en déshérence. Enfin, nous ne perdons pas de vue l’aménagement des jardins maraîchers et la mise en place d’une banque céréalière en construction sans bois.

Photo
Photo

En marge de ces déplacements et visites, j’ai pris rendez-vous avec les maçons formés par ACP en construction sans bois et qui seront sollicités pour la réhabilitation de la case de santé à Bangouziba – et la construction de celle de Deyyé, si nous arrivons à lever les fonds nécessaires.
J'ai également rencontré Abdou Maman Kane, inventeur et directeur de Télé-Irrigation, une société promouvant un procédé qui permett l’irrigation au compte-goutte des champs maraîchers, associée à l’utilisation d’une application pour smartphone permettant de contrôler le débit à distance. (Pour plus d'informations, voir cet article de RFI: http://www.rfi.fr/emission/20151101-niger-agriculture-tele-irrigation-revolutionnaire). L’objectif de cette rencontre était de mieux comprendre le système mis en place par M. Kane et de solliciter des devis pour l’aménagement et l’implémentation de cette technologie aux sites maraîchers de Deyyé et de Bangouziba.
Enfin, au vu des risques que présente tout déplacement dans la région de Tibiri, j’ai accueilli les responsables de la Maison de l’Espoir à Niamey. Le groupe, avec lequel nous avons échangé au cours d’un méchoui convivial, comprenait l’infirmier Gambo, notre cuisinière Rabi, le directeur de la Maison de l’Espoir, Seydou M., et le chef des ateliers pour enfants handicapés et directeur de la coopérative Anfanin Gouragou-Gobir, Serky, ancien élève de la Maison de l’Espoir, ainsi que Issoufou et Oumarou, également anciens élèves de la Maison de l’Espoir, qui sont désormais en terminale et aspirent à rejoindre l’université.

Photo
0 Commentaires

Remise de fournitures scolaires

2/12/2016

0 Commentaires

 
Abdoul, Aïcha, Issoufou, Nazirou, Oumarou, Ramatou et Tidjani sont sept enfants pris en charge par la Maison de l'Espoir qui ont décidé de passer leur baccalauréat afin de poursuivre des études universitaires. Tous fréquentent la Maison de l'Espoir depuis son ouverture: handicapés et, pour certains d'entre eux, contraints de mendier, ils étaient exclus du système scolaire nigérien. Recueillis par la Maison de l'Espoir, ils ont bénéficié d'opérations réalisées par des chirurgiens orthopédistes monégasques dans le cadre d'une coopération avec la Croix-Rouge de Monaco (voir Projets réalisés). Pour les remercier de leur assiduité et les accompagner dans cette nouvelle aventure, ACP ONG leur a offert des ordinateurs portables et des manuels scolaires, qui leur ont été remis en mains propres par Monsieur Gambo, infirmier et responsable de la Maison de l'Espoir.
Photo
Photo prise lors de la remise des fournitures scolaires fin novembre 2016. De gauche à droite: Oumarou, Nazirou, Abdoul, Tidjani, Monsieur Gambo, Issoufou, Aïcha et Ramatou
Photo
Photo
0 Commentaires

La situation sécuritaire au Niger

2/11/2016

0 Commentaires

 
Entre juillet 2003 et février 2011, j'ai représenté notre ONG au Niger. Implantée à Niamey, j'ai pu assurer de près le suivi de nos nombreux projets et activités. Mais suite à l’insécurité au Niger, devenue endémique en 2010/2011, et la multiplication des problèmes logistiques et sécuritaires rencontrés par l’ONG, j'ai dû plier bagage et rentrer au Luxembourg, confortée dans mon choix par le Ministère des Affaires Etrangères du Luxembourg, qui jugeait la situation trop dangereuse.
Avec l’appui de nos donateurs, nous avons néanmoins pu réaliser plusieurs projets (puits, moulin à grains, motopompe). Nous continuons par ailleurs de prendre en charge la cantine et le matériel scolaire de la Maison de l’Espoir, grâce à des parrainages. Le soutien de "service clubs" tels que le Lions Club et Kiwanis nous permettent par ailleurs de développer de nouveaux projets ou de porter à terme des projets déjà engagés. Après une période de réflexion et d’hésitation, et après une courte visite au Niger en 2014, l’ONG a ainsi signé un contrat de partenariat avec la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-Niya) pour ses projets à Kalla, Déyé et Bangouziba.
En octobre 2016, constatant un léger apaisement des tensions au Niger, je me suis de nouveau rendue à Niamey, où j'ai rencontré les collaborateurs locaux de l'ONG et visité les villages de Déyé, Kalla et Bangouziba pour constater l'avancement des travaux. Or, pendant mon séjour, un missionnaire évangélique américain a été kidnappé, ses deux gardes tués – preuve que la sécurité au Niger est encore toute relative. Ceci vaut tout particulièrement pour les régions en contact avec la Nigéria (comme p. ex. Maradi et Tillabéri), mais aussi pour les zones touareg au nord. Par conséquent, l'ONG a recentré ses activités sur le sud et l'ouest du pays, où je compte me rendre en janvier 2017 pour lancer de nouveaux chantiers.


0 Commentaires

    Auteur

    Mariette Braquet, fondatrice et présidente d'ACP ONG

    Archives

    Novembre 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Mars 2018
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Décembre 2016
    Novembre 2016

    Catégories

    Tout

    Flux RSS

Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables.