Pour la deuxième fois cette année, je me suis rendue au Niger pour vérifier l’avancée des chantiers entrepris, notamment dans le village de Bangouziba. Au lendemain de l’arrivée à Niamey, nous avons fixé le programme de la semaine avec M. Hama, notre responsable sur place.
Le mercredi a été consacré à l’achat, avec les fonds récoltés au Luxembourg, de matériel pour le jardin maraîcher de Bangouziba, soit au total 90 arrosoirs, 20 dabas (sorte de houe), 20 pelles, 20 râteaux et 20 haches. L’acheminement s’est effectué le lendemain par la route. Arrivés à Bangouziba, nous avons tenu une réunion avec les femmes et le comité de gestion du jardin (sous les auspices, évidemment, du chef du village), qui a été l’occasion de remettre le matériel et d’installer la plaque avec les noms des donateurs ayant contribué à la réalisation du jardin maraîcher, de la clôture et du forage, dont le Lions Club Fort Vauban Luxembourg et notre regrettée amie Heidi Rossow. Ensuite, nous avons visité l’école du village, où nous avons pu procéder à la remise de ballons de football et de lunettes solaires généreusement offerts par le magasin de literie haut de gamme Hästens Luxembourg. La journée s’est poursuivie avec un tour de toutes les autres installations réalisées à ce jour avec l’appui de l’ONG : case de santé, puits et moulin. Avant de repartir à Niamey, nous avons évoqué avec les habitants de Bangouziba le projet d’une banque céréalière.
Nous avons profité d’une journée libre à Niamey pour aller visiter une école privée dans le quartier de Losso Goungo, à la sortie de la ville. Fondée par deux instituteurs, l’école CSP Zénith offre un parcours scolaire complet de la maternelle au lycée en passant par le collège. Elle compte 19 classes, dont 7 sont abritées dans des locaux en dur et 12 en préfabriqué, ainsi qu’une cantine avec cuisine. Il s’avère que les salles en préfabriqué se dégradent fortement lors de la saison des pluies, de sorte à entraver la bonne tenue des cours. De nombreux élèves sont issus de milieux très pauvres, ce qui les empêche d’accéder à la cantine, dont le coût mensuel est de 5 000 francs CFA, soit €7,62. La maternelle manque par ailleurs de matériel (tables, chaises, balançoires, toboggan, jouets éducatifs…). Enfin, la cantine et la cuisine sont réunies sous un hangar ouvert, ce qui est loin d’être une situation idéale.
Le samedi a été réservé à la réunion de suivi de la Maison de l’Espoir de Tibiri/Gobir avec ses responsables. Le succès de la Maison de l’Espoir ne se dément pas et se mesure à l’aune de sa liste d’attente. Or, par manque de place, l’école ne peut pour l’instant accueillir plus d’élèves. Fort de ce constat, son directeur a donc décidé d’acquérir sur ses fonds propres un terrain, sur lequel il est en train de faire construire 3 salles de classe. Pour satisfaire toutes les demandes, il en faudrait 3 de plus, pour lesquelles il sollicite le soutien de l’ONG.
Grâce au Magasin Hästens de Luxembourg, nous avons remis au directeur des ballons de foot ainsi que des lunettes de soleil pour les enfants de la Maison de l’Espoir. Nous avons par ailleurs remis à l’infirmier M. Gambo une grande quantité de lunettes de vue ainsi que des blouses médicales du Centre ophtalmologique « Place de Paris » à Luxembourg.
La soirée a pris fin avec notre désormais traditionnel méchoui. Enfin, la veille de mon départ à Luxembourg, j’ai rencontré le puisatier et le maçon pressentis pour construire la banque céréalière à Bangouziba.
Le principal enseignement de cette semaine passée sur place est que la question de la sécurité, qui est revenue dans toutes nos discussions, devient de plus en plus pressante. De l’aveu même des locaux, la situation sécuritaire dans la région traversée par la route qui mène de la capitale à Bangouziba ne cesse de se dégrader ; prudence et méfiance sont de rigueur pour quiconque s’y aventure. Pour preuve, un poste de police venait d’être attaqué, faisant deux morts et de nombreux blessés. Pour l’action de l’ONG, cette insécurité pose des problèmes très concrets, surtout en ce qui concerne le suivi des projets. Pour ne pas baisser les bras et continuer d’opérer, nous n'excluons pas de concentrer notre action sur Niamey, réputée relativement sûre. La visite de l’école CSP Zénith s’inscrit dans le cadre de ces réflexions.
Photos ci-bas, par rangée de haut en bas : Acheminement de matériel pour le jardin maraîcher à Bangouziba et inauguration de la plaque des donateurs ; Forage du jardin maraîcher à Bangouziba et réunion avec les villageois ; Remise des ballons et lunettes solaires offerts par Hästens Luxembourg aux enfants de l'école de Bangouziba et aux enfants de la Maison de l'Espoir à Tiberi/Gobir ; Visite de l'école privée CSP Zénith à Niamey, avec ses équipements qui nécessitent un investissement
Le mercredi a été consacré à l’achat, avec les fonds récoltés au Luxembourg, de matériel pour le jardin maraîcher de Bangouziba, soit au total 90 arrosoirs, 20 dabas (sorte de houe), 20 pelles, 20 râteaux et 20 haches. L’acheminement s’est effectué le lendemain par la route. Arrivés à Bangouziba, nous avons tenu une réunion avec les femmes et le comité de gestion du jardin (sous les auspices, évidemment, du chef du village), qui a été l’occasion de remettre le matériel et d’installer la plaque avec les noms des donateurs ayant contribué à la réalisation du jardin maraîcher, de la clôture et du forage, dont le Lions Club Fort Vauban Luxembourg et notre regrettée amie Heidi Rossow. Ensuite, nous avons visité l’école du village, où nous avons pu procéder à la remise de ballons de football et de lunettes solaires généreusement offerts par le magasin de literie haut de gamme Hästens Luxembourg. La journée s’est poursuivie avec un tour de toutes les autres installations réalisées à ce jour avec l’appui de l’ONG : case de santé, puits et moulin. Avant de repartir à Niamey, nous avons évoqué avec les habitants de Bangouziba le projet d’une banque céréalière.
Nous avons profité d’une journée libre à Niamey pour aller visiter une école privée dans le quartier de Losso Goungo, à la sortie de la ville. Fondée par deux instituteurs, l’école CSP Zénith offre un parcours scolaire complet de la maternelle au lycée en passant par le collège. Elle compte 19 classes, dont 7 sont abritées dans des locaux en dur et 12 en préfabriqué, ainsi qu’une cantine avec cuisine. Il s’avère que les salles en préfabriqué se dégradent fortement lors de la saison des pluies, de sorte à entraver la bonne tenue des cours. De nombreux élèves sont issus de milieux très pauvres, ce qui les empêche d’accéder à la cantine, dont le coût mensuel est de 5 000 francs CFA, soit €7,62. La maternelle manque par ailleurs de matériel (tables, chaises, balançoires, toboggan, jouets éducatifs…). Enfin, la cantine et la cuisine sont réunies sous un hangar ouvert, ce qui est loin d’être une situation idéale.
Le samedi a été réservé à la réunion de suivi de la Maison de l’Espoir de Tibiri/Gobir avec ses responsables. Le succès de la Maison de l’Espoir ne se dément pas et se mesure à l’aune de sa liste d’attente. Or, par manque de place, l’école ne peut pour l’instant accueillir plus d’élèves. Fort de ce constat, son directeur a donc décidé d’acquérir sur ses fonds propres un terrain, sur lequel il est en train de faire construire 3 salles de classe. Pour satisfaire toutes les demandes, il en faudrait 3 de plus, pour lesquelles il sollicite le soutien de l’ONG.
Grâce au Magasin Hästens de Luxembourg, nous avons remis au directeur des ballons de foot ainsi que des lunettes de soleil pour les enfants de la Maison de l’Espoir. Nous avons par ailleurs remis à l’infirmier M. Gambo une grande quantité de lunettes de vue ainsi que des blouses médicales du Centre ophtalmologique « Place de Paris » à Luxembourg.
La soirée a pris fin avec notre désormais traditionnel méchoui. Enfin, la veille de mon départ à Luxembourg, j’ai rencontré le puisatier et le maçon pressentis pour construire la banque céréalière à Bangouziba.
Le principal enseignement de cette semaine passée sur place est que la question de la sécurité, qui est revenue dans toutes nos discussions, devient de plus en plus pressante. De l’aveu même des locaux, la situation sécuritaire dans la région traversée par la route qui mène de la capitale à Bangouziba ne cesse de se dégrader ; prudence et méfiance sont de rigueur pour quiconque s’y aventure. Pour preuve, un poste de police venait d’être attaqué, faisant deux morts et de nombreux blessés. Pour l’action de l’ONG, cette insécurité pose des problèmes très concrets, surtout en ce qui concerne le suivi des projets. Pour ne pas baisser les bras et continuer d’opérer, nous n'excluons pas de concentrer notre action sur Niamey, réputée relativement sûre. La visite de l’école CSP Zénith s’inscrit dans le cadre de ces réflexions.
Photos ci-bas, par rangée de haut en bas : Acheminement de matériel pour le jardin maraîcher à Bangouziba et inauguration de la plaque des donateurs ; Forage du jardin maraîcher à Bangouziba et réunion avec les villageois ; Remise des ballons et lunettes solaires offerts par Hästens Luxembourg aux enfants de l'école de Bangouziba et aux enfants de la Maison de l'Espoir à Tiberi/Gobir ; Visite de l'école privée CSP Zénith à Niamey, avec ses équipements qui nécessitent un investissement