À gauche: Discussion avec la population et le chef du village de Bangouziba sur le projet d'aménagement d'un site de maraîcher
À droite: L'agent de santé de la case de santé de Bangouziba, M. Hassan, avec le stock de médicaments
À droite: L'agent de santé de la case de santé de Bangouziba, M. Hassan, avec le stock de médicaments
Lors de mon arrivée à Niamey il faisait une chaleur écrasante (42 degrés à l’ombre). Le premier jour a été consacré à une réunion avec Hama Abdoualye, le représentant local d'ACP ONG, afin de fixer le programme de la semaine.
Grâce au don du Rotary Club de Esch-sur-Alzette, nous avons pu réaliser la réfection de la case de santé de Bangouziba et fournir celle-ci en équipements et médicaments. Pour fixer la plaque avec l’emblème du donateur sur un support, nous avons fait appel à un forgeron.
Le lendemain nous avons acheté un stock de médicaments et les équipements nécessaires (bureau, chaises, banc, pèse-personne/bébé, etc.) pour la case de santé de Bangouziba. Après avoir affrété un 4x4, nous avons amené tout le matériel sur place. Départ à 7 heures pour 4 heures de route, avec traversée du fleuve Niger sur un bac. Quelques jours avant mon arrivée, la saison des pluies s'est annoncée, et les maçons en charge de la réfection de la case de santé sont donc partis cultiver leurs champs. Cependant, nous avons pu constater que l’extérieur ainsi que le toit et les plafonds étaient finis. Reste à faire les paillasses et la peinture intérieure. L'ensemble des travaux devrait être terminé dans le courant de la deuxième semaine du mois de juin. (À noter aussi qu'en période de ramadan, le Niger vit au ralenti.)
Après le déchargement des médicaments et du matériel, nous avons inspecté le puits et le moulin, dont l’abri est désormais construit. Lors d'une réunion avec les habitants, le chef du village, le comité de gestion du moulin, le comité de gestion de la case et le comité de gestion du puits, nous avons discuté de l’impact au niveau du village d’un jardin maraîcher de 1 ha et d’une banque céréalière. Il était très important que la population comprenne que notre ONG ne fait pas de l’assistanat et que tout un chacun doit donner un coup de main pour l’implémentation de ces projets.
Au cours de la semaine, nous avons en outre rencontré M. Ibrahim Abdoulaye du regroupement d'entreprises, d'associations et d'ONG Reseda (http://www.reseda-niger.net/) et M. Maman Abdou de la société Tech-Innov SARL, spécialiste de la télé-irrigation (http://www.tele-irrigation.net/) pour le compte rendu de leurs missions respectives, effectuées en compagnie de notre responsable M. Hama Abdoualye, en vue d'une étude de faisabilité et d'un devis concernant l'aménagement du terrain maraîcher de Bangouziba.
Une réunion avec M. Idrissa Maikoul, le puisatier en charge des chantiers de Deyye et de Bangouziba, nous a permis d'évaluer les avantages et désavantages des forages par rapport aux puits traditionnels et d'avoir une meilleure idée des coûts liés à ce type d'intervention.
De retour au Luxembourg après une semaine bien chargée et très productive, j’attends les différents devis pour les projets à Bangouziba tout en entamant la collecte des fonds nécessaires pour qu'ils deviennent réalité.
Grâce au don du Rotary Club de Esch-sur-Alzette, nous avons pu réaliser la réfection de la case de santé de Bangouziba et fournir celle-ci en équipements et médicaments. Pour fixer la plaque avec l’emblème du donateur sur un support, nous avons fait appel à un forgeron.
Le lendemain nous avons acheté un stock de médicaments et les équipements nécessaires (bureau, chaises, banc, pèse-personne/bébé, etc.) pour la case de santé de Bangouziba. Après avoir affrété un 4x4, nous avons amené tout le matériel sur place. Départ à 7 heures pour 4 heures de route, avec traversée du fleuve Niger sur un bac. Quelques jours avant mon arrivée, la saison des pluies s'est annoncée, et les maçons en charge de la réfection de la case de santé sont donc partis cultiver leurs champs. Cependant, nous avons pu constater que l’extérieur ainsi que le toit et les plafonds étaient finis. Reste à faire les paillasses et la peinture intérieure. L'ensemble des travaux devrait être terminé dans le courant de la deuxième semaine du mois de juin. (À noter aussi qu'en période de ramadan, le Niger vit au ralenti.)
Après le déchargement des médicaments et du matériel, nous avons inspecté le puits et le moulin, dont l’abri est désormais construit. Lors d'une réunion avec les habitants, le chef du village, le comité de gestion du moulin, le comité de gestion de la case et le comité de gestion du puits, nous avons discuté de l’impact au niveau du village d’un jardin maraîcher de 1 ha et d’une banque céréalière. Il était très important que la population comprenne que notre ONG ne fait pas de l’assistanat et que tout un chacun doit donner un coup de main pour l’implémentation de ces projets.
Au cours de la semaine, nous avons en outre rencontré M. Ibrahim Abdoulaye du regroupement d'entreprises, d'associations et d'ONG Reseda (http://www.reseda-niger.net/) et M. Maman Abdou de la société Tech-Innov SARL, spécialiste de la télé-irrigation (http://www.tele-irrigation.net/) pour le compte rendu de leurs missions respectives, effectuées en compagnie de notre responsable M. Hama Abdoualye, en vue d'une étude de faisabilité et d'un devis concernant l'aménagement du terrain maraîcher de Bangouziba.
Une réunion avec M. Idrissa Maikoul, le puisatier en charge des chantiers de Deyye et de Bangouziba, nous a permis d'évaluer les avantages et désavantages des forages par rapport aux puits traditionnels et d'avoir une meilleure idée des coûts liés à ce type d'intervention.
De retour au Luxembourg après une semaine bien chargée et très productive, j’attends les différents devis pour les projets à Bangouziba tout en entamant la collecte des fonds nécessaires pour qu'ils deviennent réalité.